C'est Jean Nouvel, lauréat du dernier prix Pritzker (équivalent du prix nobel d'architecture), qui construira la tour signal de la Défense, d'une hauteur de 301 mètres, en y intégrant les principes du développement durable.
Patrick Devedjian, Président du conseil d'administration de l'Etablissement Public d'Aménagement de la Défense (EPAD), a déclaré : "le jury que j'ai eu l'honneur de présider a retenu le projet de Jean Nouvel, irréprochable sur le plan technique et du développement durable, particulièrement novateur, il présente une typologie de tour encore jamais vue. Sa silhouette puissante permet de rééquilibrer le paysage de La Défense autour de la Grande Arche. En outre, il consacre une approche de la mixité organisée de manière très intelligente".
Les cinqs projets qui étaient en lice devait intégrer et solutionner trois problématiques : la qualité environnementale, le développement durable et la mixité de l'édifice (qui ne contiendra que 50 % de bureaux).
Jean Nouvel, lors d'une interview au Moniteur en 2006, avait déclaré à propos du développement durable qu'il était "un véritable enjeu, à la fois politiquement vital et... absolument inappliqué".
"Les maîtres d'ouvrage ne veulent pas payer pour des matériaux sains, le développement des énergies renouvelables n'est pas soutenu. On en revient au débat entre coût global (NDLR : coût d'investissement + coût d'exploitation sur une durée donnée) et coût de construction. Tout le monde se fiche du coût global. Et tant qu'on en sera là, il n'y aura pas de développement durable dans le bâtiment" avait-il ajouté.
Le projet de tour de la défense s'inscrit dans une ambition de développement durable revendiquée : esperons qu'elle fasse boule de neige sur tout le secteur du bâtiment.
