L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a approuvé un plan d'actions contre les maladies non-transmissibles, responsables de 60 % des décès dans le monde.
La 61ème Assemblée mondiale de la santé a réunit 2704 participants de 190 pays, avec pour objectif de s'attaquer aux menaces "anciennes, nouvelles et imminentes" pour la santé publique mondiale.
Les affections cardio-vasculaires, le diabète, les cancers, les affections respiratoires chroniques... tuent 35 millions de personnes dans le monde par an.
Quatre facteurs de risques sont principalement responsables de ces pathologies : le tabac, les mauvaises habitudes alimentaires, l'alcool et la sédentarité.
L'OMS estime que les pays à revenu faible ou intermédiaire sont les plus touchés, mais qu'il est possible d'agir massivement. L'intensification de la lutte contre l'usage nocif de l'alcool, cinquième facteur de risque de décès et d'incapacité dans le monde, fait partie des priorités.
Les effets du changement climatique sur la santé font l'objet de mesures, visant à élargir les projets d'adaptation, afin de limiter l'impact du réchauffement climatique sur la santé, à mieux informer sur ses effets, et à favoriser l'attention et l'action politique.
Dans ce cadre, l'OMS devra aider les pays en voie de développement à surmonter les conséquences sanitaires du réchauffement climatique.
L'éradication de la poliomyélite et la préparation aux pandémies de grippes étaient également à l'ordre du jour, ainsi que l'élimination des mutilations sexuelles féminines, l'instauration d'une stratégie mondiale en faveur de la vaccination, et l'évaluation de la santé des migrants.
Pour plus d'informations, consultez tous les articles relatifs à la 61ème Assemblée sur le site de l'OMS