Accessibilité Aller au contenu Autoroute A65 : Aliénor obligé de protéger l'environnement

Autoroute A65 : Aliénor obligé de protéger l'environnement

Publiée le 19 mai 2008 à 00:00 dans Actualité de l'environnement

L'autoroute A65 qui reliera Pau à Langon fait l'objet de vives critiques de la part de nombreuses associations écologistes et riveraines, ce projet allant à l'encontre des prérogatives du Grenelle, et dont l'impact est très négatif pour l'environnement.

Autoroute de 4 voies

Les associations de protection de l'environnement se sont toutes insurgées contre le projet d'autoroute A65.

Selon la Fondation Nicolas Hulot, "Il n’y a pas de cohérence entre les objectifs affichés par le Président à l’occasion du Grenelle, en matière de transport, et la construction de l’A65 (...) Le Grenelle a acté la réduction des émissions des transports de 20% d’ici 2020. Comment atteindre cet objectif ambitieux avec des infrastructures qui encouragent le développement du trafic ?"

Le WWF et l'Alliance pour la planète déclarent à l'unisson : "L’autoroute Langon-Pau détruira en effet 2000 hectares d’espaces naturels, 8 zones Natura 2000, de nombreux habitats et espèces protégées, telles que le vison d’Europe, l’écrevisse à pattes blanches ou le papillon Fadet des laîches".

Pour France Nature Environnement, la rentabilité économique du projet n'a jamais été prouvée : "(...) les prévisions de trafic sur ce nouvel axe, si elles ne sont pas atteintes, ce qui est fortement probable compte tenu de leur ampleur, laissent présager une déchéance quasi-certaine du concessionnaire et un report des dettes contractées vers les collectivités".

Malgré les nombreuses contestations, et la suspension des travaux à la demande du Conseil National de Protection de la Nature, le projet n'est pas remis en cause.

La société concessionnaire de l'autoroute A65 Aliénor revendique "un ambitieux programme de protection de l'environnement", adopté suite aux contestations suscitées par le projet.

Aliénor prévoit des études complémentaires relatives à l'impact sur les zones humides, le réaménagement des berges, l'inventaire des espèces animales et végétales et de leurs habitats, "l'élaboration d'un tracé de moindre impact", ainsi que la "définition de dispositions constructives pour assurer la transparence du milieu et la création de zones de compensation à vocation écologique", propos rapportés par le site www.univers-nature.com

Un bilan environnemental comparant l'état avant les travaux, et l'état 3 à 5 ans après, sera publié, s'engage Aliénor.

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