Valérie Létard, secrétaire d'état à la solidarité a confirmé que l'argent récolté lors de la journée de solidarité bénéficierait "à l'euro près" à la prise en charge des personnes âgées et handicapées.
Sur Europe 1, Valérie Létard a tenté de mettre fin à la polémique lancée par le président de l'association des directeurs d'établissements d'hébergement pour personnes âgées (AD-PA), Pascal Champvert, qui a affirmé qu'une partie des sommes de cette journée était affectée à "combler le déficit de l'assurance maladie".
"En 2006, le quart du budget personnes âgées a servi à diminuer les budgets de l'assurance maladie, et cela risque d'être la moitié sur 2007", a-t-il déclaré.
La secrétaire d'état à la solidarité a affirmé que "tous les crédits de la dépendance sont sanctuarisés, ils ne peuvent pas retourner vers l'État". La cour des comptes en 2007 a justifié l'affectation des sommes de la journée de solidarité, qui se sont élevées à 2,2 milliards d'euros en 2007.
Elle a confirmé que l'argent était transféré à la CNSA, la caisse nationale de solidarité autonomie.
"Cette caisse récupère l'argent de l'assurance maladie qui sert à la dépendance des personnes âgées, plus l'argent de cette journée de solidarité. Ce qui nous fait un budget pour les personnes âgées dépendantes, de 6,7 milliards d'euros. Il était de 4,3 en 2005, c'est-à-dire que l'addition des deux n'est pas négative puisqu'elle a augmenté de plus de 2 milliards. On voit bien que l'effort de la journée de solidarité est là, il n'est pas là pour combler le trou de la Sécu" a-t-elle déclaré sur RMC.