Faire face à la flambée des prix de l'alimentation, qui provoque une grave crise alimentaire mondiale et des émeutes de la faim dans de nombreux pays, est un défi sans précédent. L'ONU a décidé de mettre en place une cellule de crise, qui sera présidée par le secrétaire général Ban Ki-Moon.
Depuis lundi en Suisse, les principaux responsables des Nations Unies, la Banque Mondiale (BM) et l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ont cherché des solutions pour faire face à la crise alimentaire.
Des mesures à court, moyen et long terme seront mise en place a annoncé le secrétaire général des Nations Unies.
La BM a demandé de ne pas utiliser les interdictions d'exportations, afin de préserver les approvisionnements intérieurs de chaque pays : ils provoqueraient une montée des prix des denrées alimentaires.
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a demandé des fonds supplémentaires à hauteur de 755 millions de dollars pour faire face à la crise. Selon sa directrice Josette Sheeran, seuls 62 % de ces besoins sont assurés.
Le Fond pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO) nécessite quant à lui 1,7 milliards de dollars pour aider les agriculteurs qui ne réussissent pas à produire suffisamment.