Selon l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), la part des dépenses d'énergie des ménages varie selon leur lieu de résidence et leur revenu, et l'augmentation du prix des conbustibles a encore fait accroître ces disparités.
En 2006, la part des dépenses énergétiques des 20 % de ménages les plus pauvres est 2,5 fois plus élevée que celle des 20 % de ménages les plus riches, selon l'ADEME.
Les ménages qui ont les revenus les moins élevés dépensent en moyenne 15 % de leur revenu dans l'énergie, contre 6 % pour les familles aisées.
Un parisien dépensera 44 % de moins pour le gaz, l'électricité et le carburant qu'un habitant de commune rurale : les revenus du parisien sont plus élevés, il utilise les transports en commun, et vit en habitat collectif.
L'ADEME indique qu'entre 1996 et 2006, l'indice du prix des combustibles fossiles a augmenté de 4,2 % par an.
Les ménages qui réaliseront des investissements dans les économies et la maîtrise de l'énergie dans leur habitat, et qui opteront pour des moyens de déplacements propres et des véhicules économes pourront échapper à l'augmentation substantielle de leur facture.