Total a revu à la hausse le chiffre des tonnes de fuel déversés dans la Loire le 16 mars dernier : 500 tonnes, contre 400 annoncées lors de l'accident. 89 km de côtes ont été touchées. Les préjudices environnementaux, humains et économiques sont intégralement pris en charge par Total.
320 tonnes de fuel ont été récupérées au sein de la raffinerie lors de l'accident, et ce sont 180 tonnes qui ont été déversées dans la Loire et ont pollué tout le littoral.
Aujourd'hui, 140 tonnes ont été ramassées par les équipes de nettoyage dépêchées sur le terrain depuis plus d'un mois. Une quarantaine de tonnes reste encore éparpillée sur le littoral, particulièrement concentré autour de la Ville de Paimboeuf.
Depuis l'accident, un arrêté oblige Total à inspecter toutes ses canalisations : il apparaît, qu'en plus de la canalisation défectueuse à l'origine de l'accident, trois autres canalisations ont été attaquées par la corrosion.
Les conséquences environnementales de la catastrophe sont en cours d'évaluation, et une étude pour mesurer les conséquences à long terme de la pollution devrait être assurée.
Les pêcheurs, mareyeurs et ostréïculteurs, dont l'activité a été fortement touchée par la pollution, ont été indemnisés par Total.
Total a confirmé que l'intégralité des frais de réparation de la pollution, estimés à 10 millions d'euros, serait à sa charge.
