Paris a accueilli pendant trois jours les 16 pays les pus polluants du monde, totalisant à eux seuls 80 % des émissions de gaz à effet de serre de la planète, afin d'aboutir à des accords sur la lutte contre le réchauffement climatique.
La troisième rencontre des "économies majeures" a réunit jusqu'à hier soir le G8, ainsi que l'Inde, la Chine, la Corée du Sud, le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Australie, et le Mexique.
Nicolas Sarkozy a rappelé les conséquences du réchauffement climatique : "les changements climatiques encourageront des migrations de population qui n'ont plus rien, vers des territoires où les populations n'ont pas grand chose, et la crise du Darfour ne sera qu'une crise parmi des dizaines d'autres".
Il a appelé les Etats à sortir de leurs positions défensives, et a affirmé que la France et l'Europe se comporteront en exemple à ce sujet.
Les Etats-Unis sont toujours en ligne de mire, malgré le dernier discours de George Bush affirmant qu'il réduirait les gaz à effet de serre émis par son pays, mais sans donner aucun objectif chiffré ni mesure contraignante.
La réunion s'est terminée sans qu'aucun accord n'ait été signé sur les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre de chaque pays à moyen terme.