Nicolas Sarkozy a déclaré que le Revenu de Solidarités Actives (RSA) dépendrait de l'état des finances. Le coût nécessaire à la mise en place de cette mesure est de 2 à 3 milliards d'euros selon Martin Hirsch : il n'obtiendra pas plus d'un milliard, selon Bercy.
Le RSA permet aux RMIstes, ou aux allocataires de minima sociaux de garantir le maintien du niveau de leurs revenus lorsqu'il reprend un travail.Il est aujourd'hui expérimenté dans plusieurs départements.
Pour généraliser ce système à la France entière, Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités, a besoin de 2 à 3 milliards d'euros.
Il a déclaré "qu'une fois le RSA généralisé, plus il y aura de retour à l'emploi, moins il y aura de coût budgétaire".
Le principe du RSA et de sa contribution à la lutte contre la pauvreté ne pouvant être remis en cause, l'ancien Président d'Emmaüs refuse un RSA au rabais.