La Chine a condamné les nombreux incidents survenus à Paris et à Londres lors du passage de la flamme olympique. Le CIO, après avoir critiqué les manifestations, a décidé de revoir le parcours de la flamme.
Le parcours de la torche olympique a été effectué sous les huées, les slogans pour les droits de l'homme en Chine, et les innombrables marques de soutien au peuple tibétain.
Le ministère des affaires étrangères chinois a fortement condamné les incidents, les qualifiant de "méprisables". Il a déclaré que "les groupes et les individus qui tentent de perturber ou de saboter le relais de la torche que leur objectif - utiliser les Jeux à des fins inavouables et dans le but de noircir la Chine et de faire pression sur elle - ne sera jamais atteint".
Selon un journal chinois, "le monde a vu l'extrémisme irrationnel de certains individus en Occident, et aussi l'incompétence de la police de Paris".
Les Chinois sont intervenus à maintes reprises pendant le défilé, modifiant le parcours afin de ne pas passer devant l'hôtel de Ville qui avait déployé une banderole sur les droits de l'homme, intervenant à la place des policiers, éteignant la flamme dans les mains de David Douillet...
Le parcours de la flamme s'est avéré un véritable fiasco, mais un message fort pour les autorités chinoises. Les citoyens occidentaux se soucient des droits de l'homme et des exactions commises à l'encontre des tibétains.
Le président du CIO, Jacques Rogge, a déclaré que l'avenir du voyage de la flamme olympique allait être discuté lors d'une réunion du Comité international olympique.