L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a remis un rapport estimant que la distance minimale entre une maison et une éolienne ne doit pas être réglementée, mais que l'impact acoustique doit être évalué au cas par cas.
Pour les éoliennes de puissance supérieure à 2,5 MW, l'académie de médecine avait recommandé qu'elles soient implantées à plus d'1,5 km des maisons, mais ce type d'éolienne n'existe pas pour le moment en France.
Selon l'AFSSET, "il apparaît que les émissions sonores des éoliennes ne génèrent pas de conséquences sanitaires directes sur l’appareil auditif. Aucune donnée sanitaire disponible ne permet d’observer des effets liés à l’exposition aux basses fréquences et aux infrasons générés par ces machines. A l'intérieur des habitations, fenêtres fermées, on ne recense pas de nuisances - ou leurs conséquences sont peu probables au vu du niveau des bruits perçus.
En ce qui concerne l'exposition extérieure, les émissions sonores des éoliennes peuvent être à l'origine d'une gêne, mais on remarque que la perception d’un inconfort est souvent liée à une perception négative des éoliennes dans le paysage".
L'AFSSET préconise des études d'impacts en utilisant les modélisations actuelles qui permettent d'évaluer la distace d'implantation adéquate.
Un cahier des charges comprenant des éléments techniques permettra d'étudier systématiquement l'impact acoustique.
Le groupe de travail qui a réalisé l'étude préconise de rendre disponible en mairie la cartographie des zones d'impact des éoliennes.