La journée de solidarité, destinée au financement de la dépendance des personnes âgées et handicapées, ne sera plus fixée le jour de la Pentecôte. Elle sera désormais sous la forme d'un temps de travail supplémentaire, déterminé par l'employeur.
Les députés ont adopté la proposition de loi UMP, qui rétablit à nouveau le lundi de Pentecôte en jour ferié et chômé.
A défaut d'accords, 70 % des entreprises étaient restées ouvertes ce lundi en 2007, avec la moitié des salariés absents, et les administrations publiques fermées...
La journée de solidarité est maintenue, mais devient un dispositif "plus souple" : 7 heures de travail supplémentaires, sous la forme de RTT, ou jour ferié travaillé (autre que le 1er mai). L'employeur devra déterminer les modalités de cette journée, après consultation du comité d'entreprise ou des délégués du personnel.
La gauche s'est opposée à cette loi, car elle repose exclusivement sur les salariés : le parti socialiste propose plutôt de taxer les stock-options.