La publication du classement "pour une High Tech responsable" par Greenpeace révèle l'implication en terme de protection de l'environnement des entreprises d'informatique, d'électronique, de téléphonie, ainsi que Microsoft, quasiment dernier du classement.
Deux critères principaux sont retenus par Greenpeace pour établir ce classement des entreprises high-tech : la politique d’élimination des substances chimiques dangereuses dans la composition des produits et les engagements à reprendre et recycler leurs produits obsolètes.
Samsung et Toshiba arrivent en tête ex-aequo avec une note de 7,7/10, tandis que Nintendo reste bon dernier avec 0,3/10.
Selon Greenpeace, Samsung voit récompenser ses efforts, ainsi que Toshiba, qui améliore son classement depuis la 6ème place améliorant son score sur le critère « responsabilité individuelle du producteur » (RIP), un principe selon lequel chaque entreprise reste responsable de la gestion des déchets issus de ses propres produits.
Philips, Panasonic et Sharp refusent d'assumer la RIP, ce qui fait d'eux des acteurs de la crise des déchets électroniques.
Nokia n'a pas amélioré sa communication sur la gestion des appareils obsolètes en Inde et en Russie, et conserve un point de malus, ce qui lui coûte la 1ère place.
Nintendo réalise une faible progression grâce à la publication de sa politique de gestion des substances chimiques – sans progresser sur aucun autre critère. Tout reste à faire chez Nintendo.
Quant à Microsoft, aucune information sur l'usage ou le recyclage des produits usagés n'est donnée.