Le Galina III, qui souhaitait décharger sa cargaison de bois, suspecté de faire partie d'un commerce frauduleux accélérant la déforestation en Amazonie, a été intercepté par les militants de Greenpeace.
La cargaison de bois du navire batant pavillon maltais n'a pu être déchargé dans le port de Blainville-Caen : 5 activistes de Greenpeace sont à bord, dont 4 perchés sur les grues de déchargement.
"Tant que de vraies preuves de la légalité de ce bois ne seront pas fournies, nous continuerons de nous interposer de façon non violente afin d'empêcher le déchargement – où qu'il soit - de ce bois issu d'exploitations très suspectes en Amazonie !" précise Grégoire Lejonc de Greenpeace.
Il ajoute que : "la cargaison du Galina III symbolise tout le laxisme des autorités et importateurs européens : impunité d'entreprises forestières ayant une longue tradition de pratiques illégales, traçabilité inexistante, pillage continu. Avec le Galina III, M. Borloo a aujourd'hui l'opportunité d'engager la France et l'Europe sur la voie d'une autre politique vis-à-vis de l'exploitation irresponsable des forêts tropicales. »
Le navire a aujourd'hui jeté l'encre dans les eaux internationales, à plus de 20 miles des côtes françaises.