A la fin du mandat de Georges Bush, les États-Unis laissent enfin planer l’espoir d’un engagement dans la lutte contre le changement climatique, en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre.
« Les États-Unis sont prêts à intégrer un accord international contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre d'un accord par lequel toutes les grandes économies prendraient des engagements similaires », a déclaré le conseiller du président Bush pour les affaires économiques internationales, Daniel Price.
Selon une dépêche AFP, Daniel Price a affirmé « Nous avons dit que les États-Unis seraient parties prenantes d'un accord sur le post-2012 : il n'y a pas une seule façon ni un seul mécanisme pour approcher ce problème… Il est temps que le dialogue entre les États-Unis et l'Union Européenne évolue, que l'Union Européenne dépasse l'invective ».
Les États-Unis ne veulent pas s’engager seuls : les pays en voie de développement doivent également aller vers un accord de réduction de leurs émissions.
Les objectifs de l’Union Européenne en matière de gaz à effet de serre sont une réduction de 20 % d’ici 2020. Un accord global, succédant au protocole de Kyoto, devra être défini avant fin 2009.