L’INSEE a publié une étude sur la consommation énergétique des français : depuis 2002, les achats de carburants diminuent en volume, grâce à une baisse de consommation des véhicules, ainsi que du kilométrage effectué.
Les français ont consacré 7,3 % de leur budget à leurs dépenses d’énergie en 2006. Ce pourcentage de dépense est similaire avec celui d’avant le premier choc pétrolier de 1974.Il avait augmenté en 1985 (10,2 %) à cause de l’augmentation des prix de l’énergie et de l’utilisation croissante de la voiture.
Ces dépenses en énergie se partagent aujourd’hui entre les carburants et l’énergie à usage domestique. Près de la moitié de la consommation d’énergie domestique est électrique. Quant au gaz, il est devenu la première source d’énergie pour le chauffage.
Selon l’INSEE, « les ménages ont dépensé 35 milliards d’euros en carburants et lubrifiants en 2006, soit en moyenne 550 euros par habitant. La part correspondante de leur budget est passée de 3,1 % en 1960 à 3,5 % en 2006, atteignant un niveau maximum de 4,4 % en 1985. Ces mouvements traduisent d’abord l’utilisation croissante des véhicules, puis la variation des prix des carburants et lubrifiants, qui ont d’abord augmenté de 6,8 % en moyenne annuelle de 1960 à 1985 avant de progresser de 1,7 % entre 1986 et 2002. De 2003 à 2006, la hausse de prix a été nettement plus vive (+ 7,3 % par an, en moyenne), soit 5,6 points de plus que l’inflation hors carburants et lubrifiants ».