Les quotas de pêche définis par l’Union Européenne permettent d’ajuster le prélèvement des quantités de poissons, menacés par la surpêche, la pollution et le réchauffement climatique.
Les quotas de pêche définis par l’Union Européenne permettent d’ajuster le prélèvement des quantités de poissons, menacés par la surpêche, la pollution et le réchauffement climatique.
Le "taux admissible de capture" est décliné en quotas répartis entre les Etats membres, une fois par an lors du conseil des ministres des pêches. Ces quotas sont définis avec les scientifiques qui les calculent afin d’assurer la pérennité des stocks de poissons, et voire au-delà de la simple survie de l’espèce.
Aujourd’hui, plusieurs espèces sont dangereusement menacées, comme le thon rouge, l’anchois, ou encore le cabillaud.
Lors de sa visite à Boulogne sur Mer, Sarkozy a estimé qu'il fallait assouplir les quotas de pêche, et qu’il allait s’y atteler lors de la présidence française de l’Union Européenne. Mais il est resté bien flou sur ses objectifs et les moyens de les mettre en œuvre.
En juillet 2007, le ministre de l’agriculture et de la pêche avait laissé reprendre la pêche à l’anchois, alors que l’Espagne, premier pays européen concerné par la pêche à l’anchois, avait consigné ses bateaux à quais. Une attitude française qui ne reflète pas une pêche durable et l’application du principe de précaution.